- floral
- citrus
- green
Notes signatures de Flowerhead : jasmine, suede, tuberose, rose, angelica
Accords olfactifs
fruity
fresh spicy
woody
gourmand
green
Origines & profil olfactif
L'airelle rouge, connue botaniquement sous le nom de Vaccinium vitis-idaea , est un petit arbuste à feuilles persistantes de la famille des Ericaceae, qui comprend également les bleuets et les canneberges. Cette plante rustique prospère dans les forêts boréales et la toundra arctique de l'hémisphère nord, préférant les sols acides et pauvres en nutriments de régions comme la Scandinavie, l'Amérique du Nord et l'Eurasie. Sa nature rampante lui permet de former des tapis denses, avec des tiges dressées portant de petites feuilles brillantes et persistantes. La plante produit des fleurs en forme de clochettes, blanches ou rosées, qui fleurissent à la fin du printemps ou au début de l'été, pour finalement donner de petites baies rouges et acidulées. Le profil olfactif de l'airelle rouge est distinctement acidulé, vif et fruité, souvent comparé à sa cousine, la canneberge, tout en possédant un caractère unique. Chimiquement, son arôme est façonné par une présence significative de benzoates, qui lui confèrent des facettes phénoliques, camphrées et subtilement médicinales ou amandées. Cela contraste avec les baies apparentées qui sont plus riches en esters à l'odeur fruitée ou fromagère. En parfumerie, cela crée une note fraîche, zestée et légèrement boisée-balsamique, moins sucrée que beaucoup d'autres fruits rouges. Elle est souvent utilisée pour évoquer une sensation de fraîcheur, de nature et de vivacité, rappelant une promenade dans une forêt nordique. L'utilisation des airelles rouges remonte à des siècles, en particulier dans les cultures scandinaves où elles constituent depuis longtemps un aliment de base. Les Vikings les consommaient à la fois pour leur subsistance et pour leurs propriétés médicinales, appréciant leur teneur élevée en vitamine C pour prévenir le scorbut. Une méthode de conservation traditionnelle consistait à stocker les baies dans l'eau, une pratique rendue possible par leur concentration naturellement élevée en acide benzoïque, un conservateur naturel. Culturellement, l'airelle rouge est profondément ancrée dans la vie nordique, symbolisant la vitalité et l'endurance. En Suède, la tradition de la cueillette des airelles sauvages est protégée par l' Allemansrätten (le droit de tout un chacun), qui garantit l'accès public à la nature pour les loisirs et la récolte, assurant que la baie reste un élément précieux du patrimoine national.
Origine géographique
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Pression à froid des graines
La principale méthode d'obtention de la précieuse huile des graines d'airelle rouge est la pression à froid. Ce procédé d'extraction mécanique consiste à presser les graines sous haute pression mais à des températures basses et contrôlées, généralement autour de 26-32°C. Cette technique douce garantit que les composés bioactifs délicats de l'huile, tels que les acides gras essentiels (Oméga-3 et -6) et les antioxydants comme le γ-tocotriénol, sont préservés sans être dégradés par la chaleur ou les solvants chimiques. Une alternative plus moderne et très efficace est l'extraction au CO2 supercritique. Cette méthode utilise le dioxyde de carbone dans un état supercritique (à la fois gazeux et liquide) comme solvant pour extraire doucement l'huile à basse température et dans un environnement sans oxygène, ce qui protège davantage ses composants sensibles de l'oxydation. La période de récolte des airelles rouges a lieu à la fin de l'été et au début de l'automne, d'août à octobre. Bien que la cueillette sauvage soit une tradition répandue et durable, en particulier dans les pays nordiques, il n'y a pas de problèmes écologiques majeurs associés à sa culture, car la plante est rustique et bien adaptée à ses environnements natifs, souvent rudes.
Dates clés
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Utilisation à l'Âge des Vikings
Les airelles rouges étaient une source de nourriture essentielle pour les Vikings et les peuples autochtones d'Europe du Nord. Elles étaient consommées pour leur valeur nutritive et utilisées en médecine traditionnelle pour traiter des affections comme le scorbut, grâce à leur teneur élevée en vitamine C.
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Nomenclature Botanique
L'espèce reçoit le nom de Vaccinium vitis-idaea dans les textes botaniques médiévaux, signifiant « vigne du mont Ida », reliant la plante à l'antiquité classique, bien que sa présence réelle sur le mont Ida en Crète ne soit pas confirmée.
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Un Incontournable Culinaire en Scandinavie
La confiture et les sauces à l'airelle rouge s'intègrent profondément dans la cuisine scandinave, servies de manière célèbre avec des plats traditionnels comme les boulettes de viande suédoises et les crêpes de pommes de terre ('raggmunk') pour offrir un contrepoint acidulé aux saveurs riches.
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Récolte et Culture Commerciales
Bien que la cueillette reste la source principale, la culture commerciale de variétés spécifiques d'airelles rouges commence dans des régions comme les Pays-Bas et le nord-ouest du Pacifique aux États-Unis pour répondre à la demande croissante.
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Reconnaissance en tant que 'Superfruit'
La recherche scientifique met en évidence la teneur élevée en antioxydants, vitamines et acides gras essentiels des airelles rouges et de leur huile de pépins, ce qui conduit à leur classification comme 'superfruit' et à une utilisation accrue dans les compléments alimentaires et les cosmétiques pour leurs bienfaits anti-âge et d'hydratation de la peau.
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Le saviez-vous ?
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Le nom « lingonberry » est dérivé du mot suédois « lingon », qui vient lui-même du vieux norrois « lyngr », signifiant bruyère.
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Dans le folklore nordique, les airelles rouges sont des symboles de vitalité, d'endurance et de protection contre les énergies négatives.
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La loi unique suédoise, « Allemansrätten » ou « le droit de tout un chacun », autorise le public à cueillir librement les airelles rouges sauvages dans les forêts du pays.
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Le nom scientifique vitis-idaea se traduit par « vigne du mont Ida », un nom trouvé dans des textes botaniques médiévaux faisant référence à une montagne en Crète.
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Grâce à leur teneur élevée en acide benzoïque, un conservateur naturel, les airelles rouges pouvaient traditionnellement être conservées pendant des mois simplement en les plaçant dans un récipient d'eau.
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