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Notes signatures de Light Blue Capri In Love : green apple, jasmine, lemon, white flowers, longoza
Le Longoza, botaniquement connu sous le nom d'Aframomum angustifolium, est une plante vivace de la famille du gingembre (Zingiberaceae), originaire des régions tropicales d'Afrique, et plus particulièrement de Madagascar. Prospérant dans les sous-bois humides des forêts de l'est de l'île, cette plante est souvent appelée « cardamome sauvage » ou « maniguette fine ». Elle se caractérise par son feuillage vert luxuriant et ses fleurs rouges saisissantes, qui portent des fruits près du sol. Le nom « Longoza » lui-même signifie « éternel » en malgache, un clin d'œil aux remarquables capacités de régénération de la plante ; elle peut repousser même après avoir été coupée. En parfumerie, ce sont les graines, contenues dans les fruits rouge vif, qui sont prisées pour leur profil aromatique complexe. Le parfum est souvent décrit comme un mélange nuancé de notes épicées, florales et fraîches. Il dégage une chaleur rappelant la cardamome mais avec moins de piquant et de camphre, complétée par une fraîcheur citronnée semblable au gingembre et de subtiles facettes boisées et aromatiques qui évoquent le cyprès ou le genévrier. Cette combinaison unique permet au Longoza d'ajouter une profondeur vibrante, exotique et sensuelle aux compositions parfumées, comblant le fossé entre les accords épicés et floraux sans être écrasant. Historiquement, les habitants de Madagascar utilisent le Longoza pour ses propriétés médicinales et culinaires depuis des générations. La pulpe du fruit est comestible, avec une saveur acidulée, et les graines ont été utilisées comme épice traditionnelle et dans des remèdes pour leurs vertus digestives et relaxantes. Son introduction sur le marché mondial de la parfumerie est un développement plus récent, largement porté par des maisons de luxe comme Dior, qui a commencé à étudier les propriétés de la fleur au début des années 1990. Dior a établi des jardins dédiés à Madagascar pour cultiver le Longoza de manière durable pour ses lignes de soins et, finalement, de parfums, mettant en lumière le potentiel de l'ingrédient. Cet intérêt commercial a apporté une signification géopolitique et culturelle, créant des opportunités économiques pour les communautés locales grâce à des partenariats d'approvisionnement éthique. La culture du Longoza s'inscrit désormais dans un mouvement plus large vers un approvisionnement durable et responsable dans l'industrie du parfum, garantissant que les bénéfices sont partagés avec les communautés malgaches qui sont les gardiennes traditionnelles de cette plante « éternelle ».
L'huile essentielle de Longoza est principalement obtenue par distillation à la vapeur d'eau de ses graines, qui sont récoltées sur les fruits rouge vif de la plante. La récolte est un processus manuel et méticuleux, généralement effectué une fois par an lorsque les fruits atteignent leur pleine maturité, reconnaissable à leur couleur rouge vif. Cette tâche est souvent réalisée par les communautés locales à Madagascar, selon des pratiques ancestrales. Après la récolte, les fruits sont ouverts pour extraire la pulpe contenant les précieuses graines. Celles-ci sont ensuite soigneusement lavées et séchées au soleil avant le début du processus de distillation. Le rendement en huile essentielle de ce procédé n'est pas largement documenté, ce qui suggère qu'il s'agit d'une matière précieuse au rendement relativement faible. La nature durable et artisanale de la récolte est un axe majeur, en particulier pour des marques comme Dior, qui ont établi des partenariats avec des villages locaux pour garantir un approvisionnement éthique et équitable. Cette approche apporte non seulement un soutien économique à la population locale, mais contribue également à la préservation de l'habitat naturel où pousse le Longoza, répondant ainsi à des préoccupations écologiques et de responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Étienne de Flacourt, gouverneur français de Madagascar, décrit un fruit appelé « longouze », identifié comme Aframomum angustifolium, dans son ouvrage « Histoire de la Grande Isle Madagascar ».
La plante est classifiée botaniquement comme Aframomum angustifolium au sein de la famille des Zingiberaceae, consolidant son identité dans la communauté scientifique.
La Maison Dior identifie la fleur de Longoza à Madagascar comme un ingrédient au potentiel significatif pour les cosmétiques, entamant des années de recherche sur ses propriétés régénératrices.
Dior officialise son engagement en créant des jardins dédiés au Longoza à Madagascar, en collaboration avec les communautés locales pour assurer une récolte durable et éthique pour sa ligne de soins Capture Totale.
L'entreprise de parfums et d'arômes Symrise ajoute l'huile essentielle de Longoza à la palette du parfumeur, soulignant son caractère unique, épicé et citronné.
Le parfum « Dans le Noir ? » est lancé, marquant la première grande fragrance à mettre en avant le Longoza comme note clé, présentant ses facettes aromatiques douces et boisées.
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En malgache, le nom « Longoza » signifie « éternel » car la plante a la capacité de se régénérer et de repousser même après avoir été coupée.
La pollinisation de la plante dans la région de Ranomafana à Madagascar est effectuée de manière unique par les colibris.
Traditionnellement, les feuilles de la plante Longoza étaient utilisées comme cuillères rustiques et jetables pour manger le riz.
Bien que prisée en parfumerie, la pulpe blanche et acidulée du fruit est également comestible et consommée par les habitants pour se rafraîchir lors de longues randonnées.
La marque de luxe Dior a créé des jardins dédiés à Madagascar pour la culture durable du Longoza destiné à ses produits de soin et de parfum.