- amber
- balsamic
- woody
Notes signatures de Coromandel : benzoin, amber, patchouli, incense, white chocolate
Le chocolat blanc, en tant que note de parfum, appartient à la famille olfactive gourmande, célébrée pour son profil riche, crémeux et sucré. Contrairement à ses homologues au lait et noir, le chocolat blanc ne contient pas de solides de cacao, tirant son caractère unique du beurre de cacao, des solides de lait et du sucre, souvent rehaussés de vanille. Cette composition donne un parfum moins amer et intense en cacao, et plus axé sur une onctuosité beurrée, douce et lactée. L'odeur peut évoquer des notes de caramel, de vanille et de lait condensé, offrant un arôme réconfortant et gourmand, à la fois luxueux et nostalgique. L'histoire du chocolat blanc en tant que confiserie a commencé en Suisse. Le consensus est que la société suisse Nestlé a lancé commercialement la première tablette de chocolat blanc, Galak, en 1936. Son invention aurait été un moyen d'utiliser les surplus de lait en poudre et de beurre de cacao après la Première Guerre mondiale. Initialement considéré comme une friandise pour enfants en Europe, il a gagné en popularité aux États-Unis bien plus tard, dans les années 1980. L'ingrédient principal, le beurre de cacao, est extrait des fèves de cacao, qui sont principalement cultivées dans une ceinture étroite autour de l'équateur. Les principaux terroirs comprennent l'Afrique de l'Ouest (notamment la Côte d'Ivoire et le Ghana), l'Amérique latine (Équateur, Brésil) et certaines parties de l'Asie. En parfumerie, la note de chocolat blanc ajoute une douceur riche et comestible qui apporte profondeur et chaleur. C'est une note de fond par excellence, conférant une base crémeuse et durable à une composition parfumée. Son caractère doux et suave s'associe exceptionnellement bien avec d'autres notes gourmandes comme la vanille et le caramel, mais crée également des contrastes intrigants avec des notes florales comme l'iris, des accords fruités ou des éléments terreux comme le patchouli. L'essor de la famille des parfums gourmands, popularisée par des parfums comme Angel de Thierry Mugler dans les années 1990, a ouvert la voie à des notes comme le chocolat blanc pour devenir des thèmes centraux dans de nombreuses créations. Son association culturelle avec la gourmandise, le confort et le luxe en fait un choix populaire pour les parfums destinés à être sensuels, douillets et invitants.
L'odeur du chocolat blanc en parfumerie n'est pas obtenue par extraction directe de la confiserie. Elle est plutôt recréée sous forme d'un accord ou d'une reconstitution synthétique. Les parfumeurs assemblent diverses molécules naturelles et synthétiques pour imiter son arôme caractéristique crémeux, doux et beurré. Les composants clés incluent souvent la vanilline ou l'éthyl-vanilline pour la facette vanillée, des lactones (comme le delta-Décalactone) pour conférer une dimension lactée, crémeuse et grasse, et potentiellement des pyrazines pour ajouter une subtile touche grillée ou de noisette rappelant le beurre de cacao. Bien que le beurre de cacao puisse être extrait des fèves par pression hydraulique, il est souvent désodorisé pour son utilisation en cosmétique et en alimentation, ce qui lui retire une grande partie de son odeur chocolatée caractéristique. Par conséquent, la création d'une note de chocolat blanc convaincante est un acte d'art olfactif, équilibrant douceur, onctuosité et chaleur. Le recours à un accord synthétique offre aux parfumeurs un plus grand contrôle et une meilleure cohérence, évitant la variabilité et l'instabilité potentielle d'un extrait naturel. Cela contourne également les préoccupations écologiques et éthiques liées à la culture du cacao, telles que la déforestation et les pratiques de travail, bien que ces questions restent très pertinentes pour la production des matières premières (comme la vanille) qui peuvent inspirer ou faire partie de l'accord. Le rendement dépend entièrement du processus de synthèse chimique, qui est généralement efficace.
L'entreprise suisse Nestlé met au point le chocolat blanc, apparemment pour utiliser les surplus de lait en poudre et de beurre de cacao.
Nestlé lance la première tablette de chocolat blanc à succès commercial sous le nom de Galak en Europe continentale et Milkybar au Royaume-Uni.
Bien que Nestlé produise du chocolat blanc depuis les années 1930, la production est officiellement regroupée sous la marque Galak, lancée d'abord en France.
Le chocolat blanc devient populaire aux États-Unis, des décennies après son introduction en Europe. Nestlé lance sa tablette Alpine White en 1984.
Thierry Mugler lance 'Angel', un parfum révolutionnaire qui, bien que non centré sur le chocolat blanc, popularise la catégorie gourmande avec ses notes de chocolat et de caramel, ouvrant la voie aux futurs parfums aux senteurs comestibles.
La note de parfum du chocolat blanc commence à apparaître de manière plus prominente dans les compositions de parfums, avec environ 400 parfums répertoriés comme contenant la note depuis sa première apparition notée.
La Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis établit des normes légales pour ce qui peut être étiqueté comme 'chocolat blanc', exigeant un minimum de 20% de beurre de cacao en poids.
% de parfums contenant cette scent par année
Techniquement, le chocolat blanc n'est pas du 'chocolat' au sens traditionnel car il ne contient pas de solides de cacao, seulement du beurre de cacao.
L'invention du chocolat blanc par Nestlé dans les années 1930 était un moyen d'utiliser les surplus de lait en poudre après la Première Guerre mondiale.
En 2004, la FDA américaine a défini légalement ce qui peut être commercialisé comme 'chocolat blanc', exigeant qu'il contienne au moins 20% de beurre de cacao.
Au Japon, offrir du chocolat blanc est une tradition du 'White Day' (14 mars), un mois après la Saint-Valentin, en tant que cadeau réciproque.
Le nom 'Galak', l'une des marques originales du chocolat blanc, est dérivé du mot grec 'gála', qui signifie lait.