- amber
- woody
- sweet
Notes signatures de Dionisio : musk, vanilla, jasmine, oud, ambergris
Les phéromones sont des substances chimiques naturelles produites par les animaux, y compris les humains, pour déclencher des réponses sociales chez les membres de la même espèce. En parfumerie, le terme ne désigne pas un extrait naturel mais des molécules de synthèse conçues pour imiter ces effets. Les composés les plus couramment utilisés sont des stéroïdes créés en laboratoire comme l'androsténone, l'androsténol, l'androstadiénone et l'estratétraénol. La communauté scientifique reste divisée sur l'efficacité de ces substances chez l'homme, car le principal organe récepteur chez les animaux, l'organe voméronasal (OVN), est considéré comme largement non fonctionnel ou vestigial chez les humains. Par conséquent, le concept de parfum aux phéromones se situe dans une zone grise entre la théorie biologique et le mystère marketing. Le profil olfactif des phéromones de synthèse est un sujet de débat. La plupart des sources affirment qu'elles sont pratiquement indétectables par le nez humain, conçues pour agir à un niveau subconscient plutôt que de contribuer à une senteur distincte dans la composition d'un parfum. Cependant, certains des composés de base sont décrits comme ayant une faible odeur musquée ou de peau, qui peut être vive ou désagréable à des concentrations élevées. C'est pourquoi, dans les parfums du commerce, les phéromones sont soit vendues comme des additifs non parfumés à superposer avec d'autres parfums, soit intégrées dans des compositions complexes où des notes de musc, d'ambre, de vanille et d'épices sont utilisées pour créer une aura chaleureuse, sensuelle et invitante qui masque toute âpreté. Bien que l'utilisation de senteurs pour accroître l'attirance remonte aux civilisations anciennes comme l'Égypte et Rome, l'exploration scientifique des phéromones est un développement du XXe siècle. Le terme « phéromone » a été inventé en 1959, et l'idée de les incorporer dans les parfums a émergé dans les années 1970. Le développement commercial a été fortement influencé par un marketing qui avance souvent des affirmations audacieuses et scientifiquement non prouvées sur une attraction sexuelle garantie. Cela a conduit à d'importantes controverses et même à des poursuites judiciaires pour publicité mensongère. Culturellement, les parfums aux phéromones exploitent une fascination profonde pour la science de l'attraction, prospérant sur des rapports anecdotiques et le puissant effet placebo d'une confiance en soi accrue qu'ils peuvent procurer à celui qui les porte, indépendamment de leur efficacité chimique prouvée.
La « note de parfum » des phéromones dans la parfumerie moderne n'est pas extraite de sources naturelles mais est le produit d'une synthèse chimique en laboratoire. Ce processus permet la création de molécules spécifiques considérées comme agissant en tant que phéromones humaines, telles que l'androsténone, l'androstadiénone et l'estratétraénol. Ces composés synthétiques sont ensuite purifiés et stabilisés pour être utilisés dans des formulations de parfums. Cette méthode de production contourne entièrement la récolte agricole et la distillation traditionnelles. Le rendement dépend de l'efficacité des réactions chimiques utilisées, et non des cultures naturelles. Le principal enjeu écologique et de RSE associé aux parfums aux phéromones n'est pas leur production mais leur commercialisation. L'industrie est critiquée pour ses allégations non fondées sur la capacité des produits à influencer l'attraction sexuelle, ce que de nombreux membres de la communauté scientifique jugent trompeur. En utilisant des molécules de synthèse, les parfumeurs évitent les problèmes éthiques historiques liés aux notes d'origine animale comme le musc naturel ou la civette.
L'entomologiste français Jean-Henri Fabre observe que les papillons de nuit mâles sont attirés par les femelles à de grandes distances, émettant l'hypothèse de l'existence d'un signal chimique.
Les scientifiques Peter Karlson et Martin Lüscher inventent le terme « phéromone » pour décrire les substances qui agissent comme des messagers chimiques entre les membres d'une même espèce, après avoir isolé la première de ces substances, le bombykol, chez le bombyx du mûrier.
Suite à l'intérêt scientifique et public grandissant, l'idée émerge d'incorporer des phéromones de synthèse dans les parfums et eaux de Cologne du commerce dans le but d'accroître l'attirance sexuelle de celui qui les porte.
La chercheuse Martha McClintock publie une étude dans 'Nature' suggérant que les cycles menstruels des femmes peuvent se synchroniser par contact social, fournissant une preuve influente (bien que débattue par la suite) de l'existence de phéromones humaines.
Une étude rapporte que l'exposition à l'androstadiénone, un composé présent dans la sueur masculine, peut affecter positivement l'humeur et l'excitation physiologique des femmes, apportant un certain soutien aux affirmations des fabricants de parfums aux phéromones.
Les parfums aux phéromones connaissent un regain de popularité massif, porté par des tendances virales sur les plateformes de médias sociaux comme TikTok. Cet essor s'accompagne d'un scepticisme scientifique et d'un examen journalistique accrus concernant leurs allégations non prouvées.
% de parfums contenant cette scent par année
Le terme « phéromone » a été inventé en 1959 par les scientifiques Peter Karlson et Martin Lüscher, à partir des mots grecs « pherein » (transporter) et « hormon » (stimuler).
La controverse sur les phéromones humaines est centrée sur l'organe voméronasal (OVN), qui détecte ces signaux chez les animaux mais est largement considéré comme vestigial ou non fonctionnel chez l'adulte humain.
Certaines entreprises vendant des parfums aux phéromones ont fait l'objet de poursuites judiciaires pour publicité mensongère, alléguant que leurs affirmations d'attraction scientifiquement prouvée sont sans fondement.
L'« effet McClintock », une théorie de 1971 suggérant que les femmes vivant à proximité synchronisent leurs cycles menstruels, a été l'un des arguments les plus anciens et les plus célèbres en faveur de l'existence de phéromones humaines.
De nombreux utilisateurs rapportent une augmentation significative de leur confiance en eux lorsqu'ils portent des parfums aux phéromones, ce qui suggère qu'un puissant effet placebo pourrait être leur avantage le plus tangible.