- floral
- fruity
- sweet
Notes signatures de Thank U Next : raspberry, rose, pear, coconut, macaron
Le macaron, en tant que note olfactive en parfumerie, est un accord gourmand de fantaisie conçu pour évoquer l'essence délicate et luxueuse de la célèbre confiserie française. Il n'est pas dérivé d'une source naturelle unique mais est un assemblage magistral de molécules synthétiques et naturelles qui recréent le souvenir olfactif d'une pâtisserie parisienne. Le profil olfactif se caractérise par une complexité douce, poudrée et noisetée. La facette principale est un arôme distinct d'amande, rappelant les amandes finement moulues qui forment la coque de la pâtisserie, souvent créé à l'aide de benzaldéhyde. Celui-ci est superposé à la douceur réconfortante de la vanille, de la fève tonka et de diverses notes sucrées qui imitent le sucre glace et les garnitures crémeuses comme la ganache ou la crème au beurre. L'histoire du macaron lui-même remonte à l'Italie, le terme « maccherone » désignant une pâte fine. Il est largement admis que le simple biscuit à la meringue et aux amandes a été introduit en France en 1533 par les chefs pâtissiers de Catherine de Médicis lors de son mariage avec Henri II. Pendant des siècles, il est resté un simple biscuit rustique. Ce n'est qu'au début du XXe siècle que Pierre Desfontaines de la pâtisserie parisienne Ladurée a eu l'idée de joindre deux coques avec une garniture de ganache crémeuse, créant ainsi l'emblématique « macaron parisien » que nous connaissons aujourd'hui. Cette transformation a élevé le macaron au rang de symbole de l'élégance, de l'art et du raffinement français. En parfumerie, la note de macaron capture cette signification culturelle. Elle confère un sentiment de sophistication ludique, de confort et de nostalgie joyeuse. Les parfumeurs ajoutent souvent des nuances fruitées ou florales — comme la framboise, la rose ou la fleur d'oranger — pour imiter les diverses saveurs des macarons modernes, rendant l'accord très polyvalent. Sa présence dans une composition peut ajouter une texture crémeuse et comestible qui est à la fois réconfortante et chic, jetant un pont entre les mondes de la gastronomie et de la haute parfumerie. L'essor des parfums gourmands depuis les années 1990 a offert la scène parfaite pour l'épanouissement de la note de macaron, répondant à un désir de senteurs à la fois familières et luxueuses.
L'odeur du macaron en parfumerie n'est pas obtenue par des méthodes d'extraction traditionnelles comme la distillation ou l'extraction par solvant, car il s'agit d'une création culinaire. C'est plutôt un « accord » ou une « reconstitution » méticuleusement construit, entièrement créé en laboratoire par un parfumeur. Ce processus implique le mélange de diverses matières premières synthétiques et naturelles pour reproduire le profil olfactif souhaité. Les composants clés incluent généralement la vanilline ou l'éthyl-vanilline pour une base de vanille crémeuse et douce, et le benzaldéhyde pour conférer l'odeur caractéristique d'amande amère des coques. Les notes poudrées sont obtenues à l'aide de molécules comme l'héliotropine, tandis que des lactones peuvent être ajoutées pour renforcer les facettes crémeuses et beurrées de la garniture. Selon la saveur désirée, les parfumeurs peuvent incorporer des esters fruités pour des notes de framboise ou d'abricot, ou des composés floraux comme les damascones pour une touche de rose. Cette méthode offre une immense liberté de création, permettant de créer d'innombrables variations de la senteur du macaron. En tant qu'accord synthétique, il n'y a pas de concept de rendement ou de période de récolte. Le principal défi réside dans l'habileté du parfumeur à équilibrer les différentes facettes — noisetée, sucrée, poudrée et crémeuse — pour créer une représentation réaliste et attrayante de la pâtisserie délicate sans devenir excessivement mièvre.
Certains historiens de l'alimentation font remonter l'origine d'un simple biscuit aux amandes et au blanc d'œuf, précurseur du macaron, à des monastères français du VIIIe siècle.
Les premiers macarons, de simples biscuits à base de poudre d'amande, de sucre et de blancs d'œufs, auraient été créés dans les monastères vénitiens.
Catherine de Médicis, lors de son mariage avec le futur roi Henri II de France, est créditée d'avoir apporté la recette du « maccherone » d'Italie à la cour de France avec ses chefs pâtissiers.
Pour le mariage de Louis XIV et Marie-Thérèse à Saint-Jean-de-Luz, le pâtissier Adam offrit des macarons au Roi, consolidant leur statut de mets royal.
Deux religieuses carmélites cherchant asile à Nancy pendant la Révolution française commencent à cuisiner et à vendre des macarons au public, augmentant considérablement leur popularité.
Des confiseurs parisiens ont l'idée de joindre deux coques de macaron avec une garniture de confiture ou de ganache, créant ainsi le 'Macaron Parisien'.
Pierre Desfontaines de la Pâtisserie Ladurée à Paris crée le macaron moderne, le « macaron gerbet », en assemblant deux coques de meringue avec une garniture de ganache crémeuse.
Thierry Mugler lance 'Angel', un parfum révolutionnaire avec des notes de chocolat et de caramel, qui popularise la famille gourmande et ouvre la voie à des notes à l'odeur comestible comme le macaron.
Thierry Mugler lance « Angel », un parfum révolutionnaire aux notes gourmandes prononcées, ouvrant la voie à l'entrée des senteurs sucrées et comestibles comme le macaron dans la parfumerie grand public.
Suite à l'expansion de la tendance gourmande, le macaron devient une note fantaisie populaire en parfumerie, présente dans les parfums de différentes marques pour évoquer une douceur ludique et sophistiquée.
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Le macaron a été introduit en France depuis l'Italie en 1533 par les chefs pâtissiers de Catherine de Médicis.
Pendant la Révolution française, deux religieuses carmélites à Nancy, connues sous le nom de 'Sœurs Macarons', ont cuisiné et vendu des macarons pour subvenir à leurs besoins, popularisant ainsi la friandise.
Le 'Macaron Parisien' moderne, avec deux coques et une garniture à la ganache, aurait été créé dans les années 1830 et popularisé par le salon de thé parisien Ladurée au début du XXe siècle.
La famille des parfums gourmands, à laquelle appartient la note de macaron, est une catégorie moderne qui a acquis une grande popularité avec le lancement d'Angel de Thierry Mugler en 1992.
Le mot 'macaron' partage la même origine que 'macaroni', provenant d'un mot italien 'maccherone', qui désigne une pâte fine.
Le mot « macaron » vient de l'italien « maccherone », qui signifie pâte fine.
En 1792, pendant la Révolution française, deux religieuses carmélites à Nancy ont cuisiné et vendu des macarons pour subvenir à leurs besoins, devenant connues sous le nom de « Les Sœurs Macarons ».
Le macaron moderne à double coque a été inventé au début du XXe siècle par Pierre Desfontaines, le petit-fils du fondateur de la Pâtisserie Ladurée à Paris.
De nombreuses villes françaises ont leurs propres recettes historiques de macarons, comme celles d'Amiens, de Nancy et de Saint-Émilion, qui sont souvent des biscuits plus simples à une seule coque.
L'essor des plateformes de médias sociaux comme Instagram au XXIe siècle a joué un rôle important dans l'explosion mondiale de la popularité du macaron.